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Epreuves Anticipées de Français

BACCALAURÉAT
Épreuves de français applicables à compter de la session 2002 des épreuves anticipées des baccalauréats général et technologique
NOR : MENE0101363N
RLR : 544-0a ; 544-1a
NOTE DE SERVICE N°2001-117
DU 20-6-2001
MEN
DESCO A3

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours de l'Ile-de-France

o Les définitions des épreuves écrites et orales de français suivantes sont applicables à compter des épreuves anticipées de la session 2003 des examens des baccalauréats général et technologique, organisées en juin 2002.
Les épreuves anticipées de français vérifient les compétences acquises en français tout au long de la scolarité et portent sur les contenus du programme de la classe de première. Elles évaluent les compétences et connaissances suivantes :
- maîtrise de la langue et de l'expression orale et écrite ;
- aptitude à lire, à analyser et à interpréter des textes ;
- aptitude à tisser des liens entre différents textes pour dégager une problématique ;
- aptitude à mobiliser une culture littéraire fondée sur les travaux conduits en cours de français, sur des lectures et une expérience personnelles ;
- aptitude à construire un jugement argumenté et à prendre en compte d'autres points de vue que le sien ;
- exercice raisonné de la faculté d'invention.


Épreuve écrite : durée 4 heures ; coefficients : 3 en série L, 2 en séries ES et S, 2 en séries STT, SMS, STL, STI, hôtellerie, techniques de la musique et de la danse.


Les sujets prennent appui sur un ensemble de textes (corpus) distribués au candidat, éventuellement accompagnés par un document iconographique si celui-ci contribue à la compréhension ou enrichit la signification de l'ensemble. Ce corpus pourra également consister en une œuvre intégrale brève ou un extrait long (n'excédant pas trois pages). Il doit être représentatif d'un ou de plusieurs objets d'étude du programme de première imposés dans la série du candidat, et ne doit pas réclamer, à celui-ci, un temps de lecture trop long.


Une ou deux questions portant sur le corpus et appelant des réponses rédigées peuvent être proposées aux candidats. Elles font appel à leurs compétences de lecture et les invitent à établir des relations entre les différents documents et à en proposer des interprétations. Ces questions peuvent être conçues de façon à aider les candidats à élaborer l'autre partie de l'épreuve écrite, la partie principale consacrée à un travail d'écriture.
Lorsque de telles questions sont proposées, le barème de notation est explicitement indiqué, le nombre de points attribué aux questions n'excède pas 4 points dans les sujets des séries générales et 6 points dans les sujets des séries technologiques.
Qu'il soit ou non accompagné de questions, le sujet offre aux candidats le choix entre trois types de travaux d'écriture, liés à la totalité ou à une partie des textes étudiés : un commentaire ou une dissertation ou une écriture d'invention. Cette production écrite est notée au minimum sur 16 points pour les sujets des séries générales et sur 14 points pour les sujets des séries technologiques quand elle est précédée de questions, sur vingt dans toutes les séries quand il n'y a pas de questions.


Le commentaire porte sur un texte littéraire. Il peut être également proposé au candidat de comparer deux textes. En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu'il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. En séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son travail.


La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle et argumentée à partir d'une problématique littéraire issue du programme de français. Pour développer son argumentation, le candidat s'appuie sur les textes dont il dispose, sur les "objets d'étude" de la classe de première, ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelle.


L'écriture d'invention contribue, elle aussi, à tester l'aptitude du candidat à lire et comprendre un texte, à en saisir les enjeux, à percevoir les caractères singuliers de son écriture. Elle permet au candidat de mettre en œuvre d'autres formes d'écriture que celle de la dissertation ou du commentaire. Il doit écrire un texte, en liaison avec celui ou ceux du corpus, et en fonction d'un certain nombre de consignes rendues explicites par le libellé du sujet.
L'exercice se fonde, comme les deux autres, sur une lecture intelligente et sensible du corpus, et exige du candidat qu'il se soit approprié la spécificité des textes dont il dispose (langue, style, pensée), afin d'être capable de les reproduire, de les prolonger, de s'en démarquer ou de les critiquer.
En aucun cas on ne demande, le jour de l'examen, l'écriture de textes de pure imagination, libre et sans contrainte. Le document iconographique, s'il est joint au corpus, ne peut servir que de support. En aucun cas il ne sera demandé d'en faire une étude pour lui-même.
L'écriture d'invention peut prendre des formes variées. Toutefois, comme elle se fonde sur les contraintes littéraires des genres inscrits au programme de la classe de première, et qu'elle doit se prêter à une évaluation objective des correcteurs, elle s'inscrit dans les orientations suivantes :
- article (éditorial, article polémique, article critique - éloge ou blâme -, droit de réponse...) ;
- lettre (correspondance avec un destinataire défini dans le libellé du sujet, lettre destinée au courrier des lecteurs, lettre ouverte, lettre fictive d'un des personnages présents dans un des textes du corpus...) ;
- monologue délibératif, dialogue (y compris le dialogue théâtral) ;
- discours devant une assemblée ;
- essai ;
- récit à visée argumentative sous forme de fable, d'apologue...
Pour la série littéraire, on ajoutera :
- amplification (écriture dans les marges ou les ellipses du texte), parodie et pastiche.


Épreuve orale : durée 20 minutes ; préparation 40 minutes ; coefficient 2. Toutes séries.
L'examen oral a pour but d'évaluer la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances. Il doit lui permettre de manifester ses compétences de lecture, d'exprimer une sensibilité et une culture personnelles, et de manifester sa maîtrise de l'expression orale ainsi que son aptitude à dialoguer avec l'examinateur.
En vue de l'examen oral, le professeur rédige pour l'ensemble des élèves de sa classe un "descriptif des lectures et activités" réalisées pendant l'année. Ce document rend compte de l'ensemble du travail mis en œuvre dans la classe. Il mentionne explicitement les textes et les œuvres intégrales analysées, les groupements de textes étudiés, les lectures cursives effectuées, ainsi que leurs relations avec les objets d'études. Il présente toutes les précisions nécessaires pour que l'examinateur soit informé pleinement et sans équivoque du travail du candidat. Il est signé par le professeur et visé par le chef d'établissement.


L'examen oral se déroule en deux parties qui s'enchaînent, précédées d'un temps de préparation unique de 40 minutes. Chacune des deux parties, d'une durée de 10 minutes, est évaluée sur 10 points.

La première partie de l'épreuve est laissée à l'initiative du candidat qui présente librement son exposé. L'examinateur peut cependant intervenir, en fin d'exposé, pour faire préciser tel ou tel point.

La seconde partie est un entretien entre le candidat et l'examinateur, conduit par ce dernier.


Préparation
Pour la première partie de l'épreuve, l'examinateur propose au candidat un extrait choisi parmi les lectures répertoriées dans le "descriptif des lectures et activités" ainsi qu'une question qui permette au candidat d'organiser et d'orienter son étude. Cette question porte sur l'ensemble du texte. Le texte est directement rattaché à un des objets d'étude du programme de la classe de première ; sa longueur, délimitée par l'examinateur, est déterminée en fonction de sa cohérence et de sa difficulté.


Pour la seconde partie de l'épreuve, l'examinateur propose au candidat une ou deux questions qui lui permettent d'élargir et d'approfondir sa réflexion par une mise en relation du texte étudié pour la première partie de l'épreuve avec l'un des trois éléments suivants :
- une des lectures cursives faites pendant l'année et relevant du même objet d'étude ;
- l'œuvre intégrale ou le groupement de textes d'où le texte étudié pour la première partie de l'épreuve a été extrait ;
- l'objet d'étude auquel se rattache le texte étudié.
Dans ce dernier cas, pour éviter la récitation pure et simple d'une question de cours, et afin de donner un support concret à la réflexion du candidat, l'examinateur peut également accompagner les questions d'un texte très proche de ceux présentés dans le "descriptif des lectures et activités". Ce texte peut être choisi dans une anthologie littéraire ou dans un manuel de première.


Épreuve
Dans la première partie de l'épreuve, le candidat rend compte de sa lecture du texte choisi par l'examinateur et orientée par la question initiale. Il doit s'efforcer, non de faire une étude "complète" du passage proposé, mais de répondre à la question posée, à partir d'une observation précise du texte.
Dans la seconde partie de l'épreuve, l'entretien, guidé par l'examinateur, permet d'évaluer la capacité du candidat à dialoguer, expliciter les questions posées, réinvestir ses connaissances en établissant des rapports et des comparaisons entre le texte étudié et l'un des autres éléments proposés, sans qu'il lui soit pour autant demandé d'établir des analyses exhaustives.
Dans l'ensemble de l'épreuve, l'examinateur peut évaluer la capacité du candidat à trouver des éléments de réponse aux questions posées et à les présenter de manière claire et ordonnée. Le candidat doit analyser les questions qui lui ont été posées, comprendre le travail qui lui est demandé, chercher des éléments de réponse appropriés, faire des choix, opérer des mises en relation claires, pertinentes, argumentées. L'épreuve orale, si elle fait essentiellement appel au travail mené pendant l'année, ne se réduit pas à la simple récitation d'une analyse déjà faite en classe.
Tous les candidats scolaires doivent présenter un "descriptif des lectures et activités". Dans le cas contraire, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et procède tout de même à l'interrogation à partir d'un texte de son choix et après discussion avec le candidat sur le travail accompli et les lectures faites dans l'année.
Les candidats individuels ou les candidats issus des établissements scolaires hors contrat d'association avec l'État présentent l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Le "descriptif des lectures et activités" est alors constitué par le candidat lui même.

BO n° 31 du 30 août 2001.
BACCALAURÉAT
Épreuves anticipées de français des baccalauréats général et technologique à compter de la session 2002
NOR : MENE0101363Z
RLR : 544-0a ; 544-1a
RECTIFICATIF DU 30-7-2001
MEN
DESCO A3

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d'Ile-de-France

o La note de service n° 2001-117 du 20 juin 2001 parue au B.O. n° 26 du 28 juin 2001 portant sur les épreuves de français applicables à compter de la session 2002 des épreuves anticipées des baccalauréats général et technologique est modifiée et complétée de la manière suivante :
Page 1356, colonne de droite,
Au lieu de :
"Épreuve orale : durée 20 minutes ; préparation 40 minutes ; coefficient 2. Toutes séries."
Lire :
"Épreuve orale : durée 20 minutes ; préparation 40 minutes ; coefficient 2 : séries L, ES, S, STT, spécialités action et communication commerciales, action et communication administratives ; coefficient 1 : séries STL, SMS, STI, hôtellerie, techniques de la musique et de la danse, STT, spécialités comptabilité et gestion, informatique et gestion."


BO n° 46 du 13 décembre 2001
ENSEIGNEMENTS ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE

BACCALAURÉAT
Définition de l'épreuve orale de contrôle de français applicable à la session 2002 de l'examen des baccalauréats général et technologique
NOR : MENE0102635N
RLR : 544-0a ; 544-1a
NOTE DE SERVICE N°2001-256
DU 6-12-2001
MEN
DESCO A3

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours de l'Ile-de-France

La présente note de service fixe, pour la seule session 2002 de l'examen des baccalauréats général et technologique, les modalités de l'épreuve de contrôle de français. Elle concerne les candidats qui, conformément à la réglementation du baccalauréat général et du baccalauréat technologique, ont choisi de passer en français l'épreuve de contrôle du deuxième groupe.


Épreuve orale de contrôle
Durée 20 minutes, temps de préparation 40 minutes.
Coefficient 3 en série L , 2 en séries ES et S, et 2 en séries STT, SMS, STL, STI, hôtellerie, techniques de la musique et de la danse.
Ces candidats présentent à l'épreuve orale de contrôle de français "la liste des œuvres et des textes" qu'ils ont étudiés en classe de première, signée par le professeur et le chef d'établissement.
Ils sont interrogés sur un des textes de cette liste, choisi par l'examinateur, selon des modalités aménagées de la définition de l'épreuve orale obligatoire présentée dans la note de service n° 2001-117 du 20 juin 2001, publiée au B.O. n° 26 du 28 juin 2001.
- Pour la première partie de l'épreuve, la question est posée sur un des textes figurant sur la liste.
- Pour la seconde partie de l'épreuve, la ou les questions posées par l'examinateur appellent une mise en relation entre le passage étudié dans la première partie de l'épreuve et l'œuvre intégrale ou le groupement de textes d'où le passage étudié pour la première partie de l'épreuve est extrait.
Tous les candidats scolaires doivent présenter la liste des œuvres et des textes qu'ils ont étudiés en classe de première. Dans le cas contraire, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et procède tout de même à l'interrogation à partir d'un texte de son choix et après discussion avec le candidat sur le travail accompli et les lectures faites durant l'année de première.
Les candidats individuels ou les candidats issus des établissements scolaires hors contrat d'association avec l'État présentent l'épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. La liste des œuvres et des textes est alors constituée par le candidat lui même.


BACCALAURÉAT
Épreuves orales de français des baccalauréats général et technologique
NOR : MENE0102794N
RLR : 544-0a ; 544-1a
NOTE DE SERVICE N°2001-266
DU 27-12-2001
MEN - DESCO A3
IG

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d'Ile-de-France ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie-inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux de lettres ; aux chefs d'établissement ; aux professeures et professeurs de lettres

Complément d'information sur les modalités et l'organisation pratiques des épreuves
o La définition des nouvelles épreuves orales de français des baccalauréats général et technologique a déjà fait l'objet de la note de service n° 2001-117 du 20 juin 2001 publiée au B.O. n° 26 du 28 juin 2001.
Afin d'informer le plus complètement possible les professeurs, la présente note de service apporte des précisions sur l'organisation des épreuves ainsi que sur leurs principales modalités.


L'organisation de l'épreuve
L'examinateur reçoit à l'avance un descriptif des lectures et activités.
Le jour de l'épreuve, l'examinateur dispose :
- du descriptif des lectures et activités ;
- de l'ensemble des textes constituant les groupements (en double exemplaire) ;
- des œuvres intégrales étudiées dans l'année en lecture analytique (en double exemplaire).


Les questions (une pour la première partie de l'épreuve, une ou deux pour la seconde partie) et les références du passage à étudier sont indiquées par écrit au candidat, au moyen d'un bulletin de passage, qui lui est remis et qu'il signe avant de commencer sa préparation. Si un texte "proche" (1) est proposé pour la seconde partie de l'épreuve, il est remis au candidat en même temps que le bulletin de passage.
Chacune des deux parties de l'épreuve est évaluée sur 10. Le nombre de points attribué à chacune d'elles est mentionné sur le bulletin de passage par l'examinateur. Seule la note globale sur 20 est reportée sur le bordereau de notation.
Les appréciations de l'examinateur apparaissent sur ce bordereau.


Le descriptif des lectures et activités
Signé par le professeur et le chef d'établissement, il présente, dans l'ordre selon lequel elles se sont déroulées, les différentes séquences organisées dans la classe au cours de l'année de première. Le nombre d'œuvres et de groupements de textes à étudier est défini par les programmes.
Il précise pour chaque séquence :
- l'objet ou les objets d'étude retenu(s) ainsi que les principales orientations de l'étude ;
- l'œuvre intégrale (avec une différence clairement établie entre les extraits ayant fait l'objet d'une explication spécifique et les études d'ensemble (2) et/ ou le groupement de textes (avec son titre, les textes ou les extraits qui le constituent) ;
- les lectures cursives et les documents complémentaires (en particulier iconographiques) éventuellement utilisés ;
- les activités proposées à la classe par le professeur (projections, sorties pédagogiques, travaux de groupe).
Il indique également, dans une dernière partie individualisée, les lectures et activités personnelles (exposés, recherches...) de l'élève.
Pour chaque séquence, on pourra donc s'inspirer de la maquette suivante (3) :

ÉTABLISSEMENT : ............................................... CLASSE : ..............
SÉQUENCE N° ... INTITULÉ : .........................................................
Objet(s) d'étude, perspectives et orientations principales (problématique retenue) :
Lectures analytiques Oeuvre intégrale et/ou Titre, auteur :
Extraits :
Études d'ensemble :
Groupement de textes Titres, auteurs, extraits :
Lecture(s) cursive(s) et documents complémentaires (en particulier iconographiques) :
Activités proposées à la classe par le professeur :
Lectures et activités personnelles (exposés, recherches...) :

Il est essentiel de préciser que ces descriptifs (un seul descriptif par classe) sont distribués à l'avance aux examinateurs, qui peuvent de la sorte prendre connaissance des textes étudiés par les candidats et préparer les questions à poser. Afin de faciliter ce travail, les références des textes (manuel utilisé dans la classe, édition des œuvres étudiées, chapitre, page, début et fin des extraits) sont données avec une très grande exactitude. Les textes des groupements ne figurant pas dans le manuel utilisé par la classe sont joints sous forme de photocopies.
Pour faciliter l'organisation de l'examen et pour éviter de devoir communiquer à l'avance un descriptif par élève, les activités personnelles ne sont pas précisées sur ce descriptif envoyé préalablement. Elles sont mentionnées (4) en revanche sur le descriptif individualisé que l'élève remet à l'examinateur le jour de l'examen.
Sous la responsabilité des IA-IPR, une réunion de concertation sera organisée dans les académies avant les épreuves orales. Elle permettra une harmonisation des pratiques et une réflexion sur les principaux critères d'évaluation.

La première partie de l'épreuve


Le choix de l'extrait
L'extrait est tiré d'un des groupements de textes ou d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique figurant sur le descriptif. En aucun cas on n'interroge, pendant cette partie de l'épreuve, sur les lectures cursives.
Pour éviter toute confusion, on rappellera la définition de la lecture analytique donnée par le "Document d'accompagnement pour les classes de seconde et de première" : "La lecture analytique est une démarche, c'est-à-dire qu'elle peut se réaliser sous la forme d'exercices divers : aussi bien ceux qui ont pu être appelés précédemment explication de texte ou lecture méthodique que lecture de l'œuvre intégrale". Dans le cas de l'œuvre intégrale, la lecture analytique comprend des études d'ensemble et des explications détaillées d'extraits.
En conséquence, l'élève peut être interrogé sur tout passage d'une œuvre intégrale, à partir du moment où celle-ci a été étudiée en lecture analytique pendant l'année de première.
Au total, trois possibilités (5) sont donc offertes à l'examinateur :
- interroger sur un texte ou un extrait de texte figurant dans un des groupements de textes ;
- interroger sur un extrait - ayant été expliqué préalablement - tiré d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique ;
- interroger sur un extrait - n'ayant pas été expliqué préalablement - tiré d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique.
L'examinateur adapte ses attentes et son évaluation à la possibilité qu'il a retenue.


La longueur de l'extrait
La longueur du texte ou de l'extrait à étudier ne peut être fixée dans l'absolu. Elle dépend en fait de la question posée et des éléments de réponse à rechercher dans le texte. On ne saurait ainsi couper le développement d'une argumentation si la question porte sur l'enchaînement des arguments ou ne livrer qu'une partie d'une métaphore filée si la question appelle une étude des figures de style. On s'en tiendra donc à une limite inférieure (une demi-page, ou moins dans le cas d'une forme poétique brève...) et à une limite supérieure (une page et demie, éventuellement deux pages pour un texte théâtral) pour définir un espace à l'intérieur duquel l'examinateur opère ses propres choix.


La question
La question posée amène le candidat à étudier, en lien avec l'objet d'étude ou les objets d'étude retenu(s), un aspect essentiel du texte. Elle est formulée avec clarté et évite toute utilisation abusive de termes techniques susceptibles de mettre l'élève en difficulté. Elle appelle une interprétation, fondée sur l'observation précise du texte.
L'exposé du candidat
Avant son exposé, le candidat fait une lecture à haute voix de la totalité ou d'une partie du texte à étudier, au choix de l'examinateur.
L'exposé est ordonné. Il prend constamment appui sur le texte proposé mais ne peut consister en un simple relevé. Il présente, de façon libre mais adaptée et organisée, les éléments d'une réponse organisée à la question posée, et au développement qu'elle appelle.
L'examinateur n'intervient que de façon très exceptionnelle :
- pendant l'exposé, si le propos du candidat tourne court ;
- à la fin de cet exposé, s'il juge indispensable de vérifier la compréhension littérale du texte par le candidat.


La seconde partie de l'épreuve


Ses objectifs
L'examinateur ne se livre pas à une sorte de "corrigé" de la première partie de l'épreuve. Il cherche au contraire :
- à ouvrir des perspectives ;
- à élargir la réflexion, du texte qui vient d'être étudié à l'œuvre intégrale ou au groupement de textes dont il a été extrait, à une lecture cursive, à l'objet d'étude ou à l'un des objets d'étude de la séquence, à un texte proche de celui qui vient d'être étudié ;
- à mesurer les connaissances du candidat par rapport à l'œuvre ou à l'objet d'étude et à leur contexte culturel ;
- à apprécier l'intérêt du candidat pour les textes qu'il a étudiés ou abordés en lecture cursive ;
- à tirer parti des lectures et activités personnelles du candidat.


La question (ou les questions)
Cette question - n'appelant pas la préparation d'un nouvel exposé - se contente d'inviter le candidat à rassembler les éléments dont il aura besoin au cours de l'entretien. Pour cette raison, il importe qu'elle soit formulée de façon très ouverte et se limite à l'indication d'un cadre de réflexion, à l'intérieur duquel le candidat est invité à comparer, à confronter, à contextualiser, à apprécier et à prendre parti.
Si l'examinateur choisit de poser deux questions, il veille à ce qu'elles soient étroitement liées.


L'entretien
Pour que la forme de l'entretien soit respectée, l'examinateur ne demande pas au candidat un nouvel exposé et un nouveau travail de lecture analytique. Il cherche beaucoup plus à évaluer des compétences dans le domaine de la synthèse et, en liaison avec l'objet d'étude, à mesurer un ensemble de connaissances issu des lectures de l'année. Il ouvre le plus possible cet entretien aux lectures et aux activités personnelles du candidat, telles qu'elles sont mentionnées, pour chaque séquence, sur le descriptif.
Pour cette raison, l'examinateur s'appuie sur les propos du candidat et conduit un dialogue ouvert. Il évite les questions trop pointillistes.


Évaluation de l'épreuve orale
L'examinateur se donne pour principes, dans les appréciations qu'il porte :
- d'utiliser toute l'échelle de notation ;
- de valoriser les éléments de réussite plutôt que de pénaliser les carences ;
- de valoriser la culture personnelle manifestée à bon escient par un candidat.
Il importe, dans ce processus, de prendre en compte le caractère oral de l'épreuve. On proposera donc une évaluation dans les trois grands domaines que l'on peut alors considérer comme essentiels : l'expression, la réflexion, les connaissances.
Le tableau qui suit résume, pour chacune des deux parties de l'épreuve, les principales connaissances et compétences faisant l'objet de cette évaluation :

EXPOSÉ ENTRETIEN
EXPRESSION ET COMMUNICATION Lecture correcte et expressive Qualité de l'expression et niveau de langue Qualités de communication et de conviction Aptitude au dialogue Qualité de l'expression et niveau de langue Qualités de communication et de conviction
RÉFLEXION ET ANALYSE Compréhension littérale du texte Prise en compte de la question Réponse construite, argumentée et pertinente Références précises au texte Prise en compte de la question initiale Capacité à réagir avec pertinence aux questions posées pendant l'entretien Qualité de l'argumentation Capacité à mettre en relation et à élargir une réflexion
CONNAISSANCES Savoirs linguistiques et littéraires Connaissances culturelles en lien avec le texte Savoirs littéraires sur les textes, l'œuvre, l'objet ou les objet(s) d'étude Connaissances sur le contexte culturel
Pour résumer :

(Merci à MM François DIDIER et Jean-Marie HAILLANT, Inspecteurs d'Académie - Inspecteurs Pédagogiques Régionaux de Lettres (Académie de ROUEN)

Recommandations pour l'épreuve écrite

1. Les questions sur le corpus de textes :
Séries générales : une question notée sur quatre points.
Séries technologiques : deux questions notées sur six points.
1) La finalité des questions est d'amener le candidat à faire une lecture attentive de l'intégralité du corpus.
2) Les Instructions officielles (B.O. n°26 du 28 juin 2001) suggèrent qu'elles l'aident éventuellement à préparer les exercices de l'autre partie de l'épreuve : les travaux d'écriture.
3) Puisque ces questions guident le candidat vers le sens, on attend que les réponses témoignent d'une compréhension correcte des textes.
4) On attend des réponses rédigées mais brèves, en rapport avec leur poids relatif dans l'évaluation globale : il faut savoir aller à l'essentiel et porter un regard d'ensemble sur le corpus sans entrer dans le détail d'une analyse fine.
5) Le candidat ne devrait pas avoir consacré plus d'une heure à cette première partie de l'épreuve pour réserver trois heures au travail d'écriture qu'il aura choisi.


II. Commentaire d'un texte littéraire
Séries générales ( sur 16 points)
1) On attend que les remarques du candidat soient appuyées sur une étude précise du texte et de son écriture, et justifiées par des références. On rappelle qu'un commentaire ne peut être exhaustif et que le candidat ne dispose que de trois heures pour l'exercice. On apprécie la pertinence et la qualité des remarques ainsi que la sensibilité littéraire du candidat.
2) On attend du candidat qu'il commente l'extrait de manière organisée, mais différents plans sont acceptés. Par exemple :
§ plan par centres d'intérêt ou par thèmes ;
§ plan linéaire, à condition qu'il s'inspire de la composition du texte ;
§ plan construit à partir d'un approfondissement progressif de la lecture.
Le devoir comporte un paragraphe d'introduction et un paragraphe de conclusion.
3) Dans le cas d'un commentaire comparé, on peut accepter un travail qui étudie les ressemblances et les différences entre les deux textes proposés.

Séries technologiques (sur 14 points)
Le commentaire suit les deux axes du parcours de lecture, en s'appuyant sur une étude précise du texte et de son écriture, et en la justifiant par des références. " Il n'est pas nécessaire d'exiger du candidat la rédaction de transitions, d'une introduction et d'une conclusion canoniques. En revanche, on valorisera les productions qui auront su marquer une réelle cohérence du propos. " Texte de présentation des commentaires et éléments de corrigés des Annales zéro, site EDUSCOL, février, 2002.


III. La dissertation (séries générales : 16 points ; séries technologiques : 14 points)
2. La dissertation offre au candidat l'occasion d'émettre un jugement à partir d'une problématique donnée, justifiée par des arguments organisés. Pour ce faire, il prend appui sur les textes du corpus, sur ceux qui ont été étudiés en classe dans le cadre d'un ou de plusieurs objets d'étude et enfin sur ses lectures ou expériences personnelles.
3. Les sujets peuvent se présenter sous des formes diverses (citation extraite du corpus et/ou question).
4. Evaluation:
a-Il convient de ne pas négliger le fait que les candidats ne disposent, en réalité, que de trois heures pour traiter le sujet. On ne peut donc pas exiger un devoir aussi exhaustif qu'un travail qui serait effectué à la maison.
b-On valorise les copies qui témoignent d'une démarche argumentative bien maîtrisée, en s'appuyant sur des références et des connaissances précises.
c-On admet des plans de types différents avec une certaine souplesse. Le simple catalogue d'exemples, sans être attendu, peut néanmoins être évalué en fonction de sa pertinence, de sa richesse et de la qualité des analyses.
IV. L'écriture d'invention (séries générales : 16 points ; séries technologiques : 14 points)


5. Le candidat est amené à rédiger un texte en s'appuyant sur un ou plusieurs textes du corpus.
6. Cet exercice lui permet de réinvestir des formes d'écriture étudiées dans l'année, et précisées dans le B.O n° 26 du 28 juin 2001 : son discours s'inscrira dans une situation d'énonciation, dans un genre, et éventuellement un registre, indiqués dans le sujet. (voir le texte de présentation des commentaires et éléments de corrigés des Annales zéro).
7. L'évaluation prendra donc en compte essentiellement :
- la pertinence et la richesse des idées et de leurs justifications ;
- les choix d'écriture déterminés par les consignes du sujet.

N.B. : La qualité de l'expression est un critère d'évaluation qui s'applique à l'ensemble du devoir écrit : questions et travail d'écriture.


Déroulement de l'épreuve orale anticipée de fançais

Le candidat se présente à l'examinateur muni :
o de sa convocation,
o d'une pièce d'identité,
o de son descriptif des textes et activités,
o des œuvres et textes étudiés en lecture analytique, éventuellement des documents complémentaires.


L'examinateur donne au candidat un bulletin de passage :
Ce bulletin indique les références du texte sur lequel porte la première question ainsi que les questions correspondant aux deux parties de l'épreuve.
"L'extrait est tiré d'un des groupements de textes ou d'une des œuvres intégrales étudiées en lecture analytique figurant sur le descriptif. En aucun cas on n'interroge, pendant cette partie de l'épreuve, sur les lectures cursives. […] Dans le cas de l'œuvre intégrale, la lecture analytique comprend des études d'ensemble et des explications détaillées d'extraits. En conséquence, l'élève peut être interrogé sur tout passage d'une œuvre intégrale […] étudiée en lecture analytique[…].
La longueur du texte à étudier est comprise entre une demi-page et deux pages.
La première question amène le candidat à étudier, en lien avec l'objet d'étude ou les objets d'étude retenu(s), un aspect essentiel du texte. Elle est formulée avec clarté […]. Elle appelle une interprétation fondée sur l'observation précise du texte.
La deuxième question - n'appelant pas la préparation d'un nouvel exposé - se contente d'inviter le candidat à rassembler les éléments dont il aura besoin au cours de l'entretien."
(note du B.O. du 3 janvier 2002)
Le candidat en prend connaissance et signe le bulletin de passage qu'il conserve pendant la préparation.
Pour la préparation :
o Le candidat ne conserve pendant la préparation que ses textes et les documents complémentaires utiles pour l'exposé et l'entretien, à l'exclusion de toutes notes personnelles.
o Le candidat dispose alors de 40 minutes de préparation.
o A l'issue des 40 minutes, le candidat se présente à l'examinateur, lui rend son bulletin de passage, puis commence l'épreuve orale.
Le déroulement de l'épreuve en deux parties distinctes mais enchaînées :
I. Un exposé en dix minutes qui répond à la question posée sur le texte.
Il peut suivre les étapes suivantes :
o Présentation du texte.
o Lecture du texte (ou d'un passage si le texte est long, suivant les indications données par l'examinateur).
o Rappel de la question posée.
o Réponse ordonnée à la question :
"L'exposé est ordonné. Il prend constamment appui sur le texte proposé mais ne peut consister en un simple relevé. Il présente, de façon libre mais adaptée et organisée, les éléments d'une réponse à la question posée, et au développement qu'elle appelle." (note du B.O. du 3 janvier 2002)
o Conclusion.
N.B. : A la fin de l'exposé du candidat, l'examinateur peut poser des questions si l'exposé a été trop court ou s'il veut vérifier la compréhension littérale du texte par le candidat. Cette première partie ne doit pas dépasser 10 minutes.

II. Un entretien de dix minutes
La deuxième question ne doit pas déboucher sur un deuxième exposé mais sur un dialogue conduit par l'examinateur sur le thème indiqué. Il s'agit d'évaluer ce que le candidat a retenu des lectures et des activités qui figurent sur le descriptif et d'apprécier sa culture personnelle.

A l'issue de l'épreuve : l'examinateur ne communiquera aucune appréciation et n'indiquera aucune note au candidat.